Cette page présente différents documents et effets de ma collection ayant trait au 115 RI, 315 RI et 27RIT dans la période 1880 – 1919.
Une première partie présente des livres, la seconde des documents et effets militaires.
livres et recueils
Ci-dessous l’historique du 115e RI datant de 1894 (par le CBA DONIN de ROSIERE et le LTN ESCHBACH), de 1898 (par le LTN BERTHON) et de 1920, ainsi que la notice historique de 1920 et de 1940.
La notice historique du 315e RI de 1920 par le LTN BOUMIER ayant appartenu au LTN GERARD chef du peloton de sapeur pionnier en 1916, la notice historique du 27e RIT de 1920 et les historiques sommaire de 1917 avant édition, de 1917 et 1918.
Olivier GUILLEUX est sous-lieutenant de réserve au 115e RI, rappelé le dernier dimanche de juillet 1914 à Mamers.
Ce livre retrace dans sa première partie son parcours et celui de la 7ème compagnie du 05 aout 1914 à la fin septembre 1914, date de sa blessure et de sa capture. L’épisode de la bataille de VIRTON et la retraite associée, comme les combats de PONTOISE sont accompagnés de détail sur la vie quotidienne de sa section et des officiers de la compagnie. Issu de son carnet de marche, ces écrits décrivent avec intérêt la campagne d’août/septembre 1914 du 115e RI.
Gérard CHAUMETTE intègre le 115e RI le 12 mai 1915 après avoir servi au 35e RI en qualité de sous-lieutenant. Normalien, il servira au 115 pendant toute la durée du conflit et terminera avec le grade de capitaine (R) après avoir commandé sa section, sa compagnie et parfois le bataillon en 1ère ligne où il sera cité à l’ordre de l’armée, du corps d’armée, de la division (2 fois) et de la brigade.
Dans ce livre, constitué d’anecdotes sous forme de nouvelles, il nous livre un témoignage précieux de la vie des poilus du 115e RI, apportant de remarquables compléments aux évènements décrits dans le JMO.
« le secteur enchanté » est un recueil de poèmes écrit par un JACQUELINE Paul (photo ci-contre) ayant servi au 3e bataillon du 115e RI pendant le conflit sous le commandement du CBA HERIQUE. Ces récits sont écrits de 1916 à 1918 et relatent des moments de vie au combat et sur les arrières:
– juillet 1916 Vavincourt
– décembre 1916 Villotran (Oise)
– avril 1917 tête à Vache
– mai 1917 bois 320 Moronvilliers
– aout 1917 Aigny sur Marne
– septembre – novembre 1917 Les marquises
– décembre 1917 Vanault le chatel
– janvier- décembre 1918 Condé sur Marne
– février 1918 mont Cornillet
– juillet 1918 Beaurieux
– aout 1918 Rastatt camp d’Ukrainenlager
– septembre 1918 Heidelberg
Ci-contre 3 képis foulard (1883 – 1910).
Celui de chef de bataillon (au dessus) a la singularité d’avoir une fausse jugulaire non réglementaire (soutache au lieu d’une tresse plate).
Celui d’adjudant (à gauche) est complet et possède une fausse jugulaire reposant sur la visière, retenue à chaque extrémité par 2 petits boutons sphériques et une jugulaire à coulisse en cuir noir bordée de fils argentés et retenue par les mêmes boutons que la fausse jugulaire.
Celui de capitaine (à droite) est particulier. Il s’agit en fait d’un képi d’adjudant chef (première soutache d’or avec chevrons rouges) auquel ont été rajoutés les 2 autres soutaches sans pour autant rajouté une soutache verticale qui sied au képi de capitaine . La fausse jugulaire (tresse plate) est manquante.
Ci contre un uniforme d’officier sur mannequin représentant un lieutenant issu du rang (ancien adjudant-chef) dans la période 1913-1914, dressé en tenue de campagne et en tenue de sortie.
Le képi est un képi « foulard » ou « Saumur » modèle 1885 dont le premier liserai de grade est celui d’un adjudant-chef. Les initiales G.D sont gravées sur la visière.
La tunique est la tunique d’officier d’infanterie modèle 1893 modifiée 1911 (9 boutons) de 1ère tenue (sans poche). Elle a été réalisée par Ernest LOUVEL. Le recensement de MAMERS en 1906 fait état d’un Ernest LOUVEL, maitre tailleur au 115e RI (source: archives départementale de la SARTHE, recensement MAMERS 1906).
Sur la tenue de sortie, il porte la Médaille Militaire (modèle 3e république) et la médaille commémorative du Maroc (période 1907-1912).
Le sabre n’est pas un sabre d’officier d’infanterie 1882 mais un sabre officier de « Saint-Cyr ».
Sur la tenue de campagne, il est équipé de la culotte d’officier d’infanterie modèle 1888 avec des brodequins de fabrication civil et des bandes molletières noires. La paire de jumelle est de modèle civil. Le ceinturon officier et l’étui » jambon » (modifié 1909) sont anachroniques puisqu’en cuir fauve (décision de décembre 1914 pour l’infanterie) au lieu de noir. Le ceinturon est d’un modèle de 1915.
Ci contre, l’étui de pistolet RUBY du lieutenant LORIFERNE
Pistolet automatique de 7,65 mm livré à partir de 1915, le pistolet » Ruby » fut très répandu dans toutes les armes, principalement dans l’infanterie, où il armait les servants de fusils mitrailleurs et d’engins, les grenadiers lanceurs, les » nettoyeurs de tranchées « , les spécialistes des transmissions, les brancardiers.
concernant le LTN LORIFERNE Victor, Charles né le 31 aout 1876 à Paris (14e) (24 ans de services au 115 RI):
– engagé volontaire pour 4 ans le 30/12/1895 au 115RI
– nommé caporal le 22/07/1896
– caporal secrétaire du trésorier le 26/07/1896
– nommé sergent le 10/02/1897
– sergent garde magasin le 15/02/1899
– rengagé pour 5 ans le 30/10/1899
– rengagé pour 8 ans le 30/12/1904
– nommé adjudant le 01/05/1907
– commissionné le 30/10/1909
– adjudant vaguemestre le 15/01/1912
– adjudant adjoint de l’officier d’approvisionnement le 04/08/1914
– nommé sous lieutenant le 17/11/1914
– officier d’approvisionnement le 03/11/1914
– nommé lieutenant le 11/08/1917
– affecté au dépôt du 115RI le 30/06/1918
– détaché au prytanée militaire de la Flèche comme trésorier du 20/02 au 25/03/1919
– lieutenant adjoint au capitaine chargé du matériel le 11/08/1919
– passé à la 1Cie par suite de la dissolution de la 29Cie le 10/07/1919
– passé à la CRH du 115RI le 04/12/1919
– affecté au 1 régiment mixte de tirailleurs à la dissolution du 115RI
– rayé des contrôles le 25/05/1920.
– Blessures de guerre:
22/03/1918: a été atteint de commotion et de contusions du membre inférieur gauche par suite de l’éclatement d’un obus à proximité, secteur du Mont Cornillet, tranchée Waldkrich.
– récompenses:
lettre de félicitation obtenue du ministre de l’intérieur lors de la catastrophe de Mamers le 07/06/1904 pour avoir rivalisé de courage exposé plusieurs fois sa vie en sauvant ou coopérant au sauvetage de plusieurs personnes en péril d’être noyées ou ensevelies sous les ruines de leurs maisons détruites par l’inondation.
– citations:
07/01/1916 à l’ordre du régiment: officier d’approvisionnement tenace et débrouillard a fait preuve de belles qualités en assurant son service quelles qu’aient été les circonstances notamment au cours des événements de Champagne (septembre octobre 1915) où le ravitaillement eut constamment lieu sous un bombardement.
30/07/1919 à l’ordre du régiment: Brave officier d’un zèle et d’un dévouement au dessus de tout éloge, doyens des militaires du 115 auquel il appartient depuis son enfance comme enfant de troupe puis comme soldat, sous officier et officier s’est dépensé pendant toute la campagne en particulier au début de 1918 dans l’organisation du secteur confié à la Cie qu’il commandait. Intoxiqué et commotionné à 2 reprises différentes a refusé de se laisser évacuer donnant ainsi le plus bel exemple à la troupe.
(source: base LEONORE http://www.culture.gouv.fr/LH/LH133/PG/FRDAFAN83_O…)
Photo de l’adjudant LORIFERNE en 1910.
Vous trouverez ci dessous un scan de la bande dessinée « le régiment de Papa » d’Albin Michel consacré au 115RI.
Certificats de bonne conduite
modèle de 1874 à Villeneuve l’Etang
modèle de 1894 à Mamers
Titre de congé de 1874 et Congé de convalescence de 1907
Diplôme de tir de 1890
Affiche de 1889 à Mamers pour la fête du régiment
Marseillaise des poilus – 315e RI écrite par Marius Rool, 2e classe, tué à l’ennemi le 30 juillet 1917 au sous-secteur de la Croix sans tête ostel (Aisne).
Cadre avec médailles posthumes (médaille militaire, croix de guerre étoile de bronze et commémorative 14-18) du 2e CL BATARD Henri, du 115e RI, tombé à VIRTON le 22/08/1914.
Diplôme d’attribution de la médaille militaire à titre posthume au soldat GRAS Étienne du 115e RI, tué à l’ennemi le 10/10/1915 à l’épine de Vedegrange. Jurassien et appelé de la classe 1905 au 4e régiment de Zouaves où il y servit 3 ans dont deux en Tunisie, Etienne est facteur de l’administration des chemins de fer quand il est rappelé le 03/09/1914 au 44e RI. Le 06/02/1915 il bascule au bataillon de marche du 60e RI puis le 27/03/1915 au 115e RI.