Cette page est dédiée aux soldats du 115eme RI dans la Grande Guerre.

Elle présente différentes CPA et visages de cette période.

Elle comprend une partie avec des extraits des tableaux d’honneur, une partie avec des CPA de soldats posant seul ou en petit groupe, une partie relative aux classes aux dépôt de Mamers, une suivante relative à la compagnie hors rang du dépôt, une autre dédiée à l’instruction des mitrailleuses à Mamers ou au Mans, une consacrée aux soldats dans les hôpitaux sur Mamers et sa région, une partie présentant  des membres du 115 au front et enfin une dernière traitant des prisonniers de guerre.


 

Tableau d’honneur et pages de gloire

Ci-dessous quelques extraits des pages du « tableau d’honneur » et « pages de gloire » concernant des braves ayant servi au 115 d’infanterie. Certains d’entre eux sont listés dans les paragraphes de la page « Morts pour la France et récompenses » ou alors ont leur nom cité dans la page suivante (le 115 de 1914 à 1919).

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d’autres sites traitent à l’occasion de soldats du 115.

 

https://combattant14-18.pagesperso-orange.fr/

https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/i…

https://leon-maniere.fr/?page_id=1033

http://www.chtimiste.com/album/Active/100e%20au%20176e%20RI/115e%20RI/index.html

 

 



 

Quelques portraits

Les CPA représentant ou mettant en action des hommes du 115 pendant cette période ne sont pas légions .

Vous trouverez ci-dessous quelques CPA avec quelques commentaires.

 

 

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CPA envoyée non datée.

il s’agit de G. SOREAU de la 32e Cie du dépôt de MAMERS. Il explique qu’il devrait bientôt partir pour le front. La photo laisse penser que nous sommes en 1914.

 

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CPA écrite le 26 aout 1914

« souvenir de la campagne France Allemagne 1914 »

Il s’agit du sergent MULETIER, 26e cie du dépot du 115e RI.

 


 

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CPA écrite le 20 septembre 1914 à MAMERS.

Le caporal CHAMBRIS, 29e Cie, dépôt de MAMERS, pose à gauche.

« … jusqu’ici je reste à MAMERS mais je crois que sous quelques jours nous allons quitter cette ville pour aller nous battre à notre tour … ».

Un caporal CHAMBRIS Marcel, de la CHAPELLE GAUGAIN (SARTHE) de la classe 1900, est rappelé au 115e RI le 04/08/1914. Charpentier, il est détaché à la scierie de GALLOIRE à CLOYES (28) en octobre 1916.

 

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CPA écrite le 26 octobre 1914 à MAMERS par Auguste PLANCHENAULT à ses cousins. Il sert à la 32e CIE de dépôt du 115e RI.

Un PLANCHENAULT Auguste Jean, de la classe 1914, né le 20 juillet 1894 à LOIGNE en MAYENNE servit au 115e RI. Il fut incorporé le 05/09/1914. Il mesurait 1m68 et était blond. Il est mort, tué à l’ennemi, le 28 septembre 1915 à l’épine de VENDEGRANGE. Le garçon à droite est blond, c’est probablement Auguste.

 


 

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CPA écrite le 22/04/1915 par Camille TRUCHOT à Mamers.

« … on est pas trop mal nourri et pas trop mal couché. Mais cela est un drôle de truc, l’on nous fait barder dur et ferme … »

Un Camille Gustave TRUCHOT né le 23/06/1896 est incorporé au 115e RI le le 12/04/1915. Il est passé au 103e RI le 25/03/1916 puis au 80e RI en septembre 1918. Il sera blessé le 29/01/1917 par éclat de grenade et le 29/08/1918 par balle au bras. Il sera démobilisé le 28/08/1919.

 


 

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à gauche CPA écrite le 18 juillet 1915

à droite CPA écrite le 01 novembre 1915

il s’agit de Simon MARECHAL

Un Simon MARECHAL, classe 1916, né le 27/12/1896 à BOISSY LE SEC (28) est incorporé à compter du 08/04/1915 au 115e RI. Il est tué à l’ennemi le 05/05/1917 secteur  du Téton à MORONVILLIER.

 

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CPA non datée. (estimée automne 1915)

Elle est écrite par A. BERGERE (à droite), 26e cie, 4e escouade, 115e RI. Nous sommes donc au dépôt de MAMERS après aout 1914. Le soldat de gauche a pour prénom Prosper.

Cette CPA est adressée à mlle LEBOURGES à COSSE LE VIVIEN en MAYENNE.

Un Albert, Georges BERGERE né le 13/08/1896 à COSSE LE VIVIEN, 1m56,  de la classe 1916 a servi au 115e RI à compter du 08/04/1915. Envoyé au front le 02/12/1915, il sert ensuite au 173e RI puis au 124e RI. Démobilisé le 19/09/1919, il est rappelé le 27/02/1940 au dépôt d’infanterie n°42 et rejoint le 41e régiment régional puis le dépôt d’infanterie n°44 le 01/04/1940. Il est démobilisé le 12/08/1940.

Cette photo a été réalisée entre avril et décembre 1915. Albert BERGERE fut cité à l’ordre du régiment en septembre 1917: « Téléphoniste toujours prêt pour les missions périlleuses. En particulier le 20/08/1917 a assuré la réparation des lignes et le transport du matériel téléphonique sous les tirs de barrage violents. »

 

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photo.

« souvenir du 115e régiment » le 07/06/1916.

Henri

 


 

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Photos non datées de fantassins du 115e RI. Au dos: « GAUTIER Maurice »

Maurice (à droite) pose au sein du groupe (à gauche) au 1er rang, 4e en partant de la gauche. 2 caporaux et 12 poilus avec les attributs du 115e RI  posent ici. Deux, dont Maurice, ont l’insigne de mitrailleur sur la manche gauche.

Sur la photo de droite, on distingue un insigne en forme de cœur sur le Képi qui diffère cependant de ceux du type « espoir et salut de la France ».

Un GAUTIER Maurice Alfred Désiré de MAROLLETTE (72) classe 1908 et de profession coiffeur servit au 115e RI aux armées du 28/09/1915 au 16/07/1919. Il sera caporal en avril 1919 et cité à l’ordre du régiment le 30/11/1918.

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A gauche, photo prise le 14 septembre 1916 Marne.

 

A droite « pris à Aulnoy pendant un stage d’agent de liaison. Le 19 aout 1918. Edmond, 115e INF, 9 e bataillon, secteur postal 20B ».  Dès 1915, un 9ème bataillon (dépôt de passage et d’instruction complémentaire) a été crée en zone des armées (secteur du front) pour parfaire l’instruction des soldats et disposer de réserves pour renforcer les unités dans le besoin.

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Ce caporal du 115 porte la fourragère obtenue le 18 décembre 1918. Nous sommes en 1919.

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A gauche, CPA non voyagée.

7 soldats posent au même endroit que la CPA prise à AULNOY du 19/08/1918 au dessus.

A droite, deux soldats avec les attributs du 115 posent chez un photographe. Celui de droite porte une veste non réglementaire avec des chiffres de col métalliques de cadre mais sans insigne de grade et celui de gauche une capote  mdl 1915 avec patte de collet mdl 1917 et 2 chevrons (1 an et demi) de présence aux Armées.

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A gauche, CPA non voyagée. 3 soldats du 115e RI posent chez le photographe. L’homme au centre est titulaire d’une croix de guerre avec une citation et un ceinturon avec une plaque mdl 1845 et ses camarades portent des ceinturons ersatz en toile à deux ardillons et œillets métalliques. (2e semestre 1915?)

A droite, CPA non voyagée. Un caporal du 115e RI, deux fois cité, pose probablement lors d’une permission. Les 4 chevrons sur l’épaule gauche indiquent que cette photo a été prise après  janvier 1917.

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L’instruction au dépôt de Mamers.

Pendant le conflit, la convocation des classes et la durée et les modalités de leur instruction seront modifiés. Ainsi la classe 1914 sera convoquée en septembre 1914, la classe 1915 en décembre 1914, la classe 1916 en avril 1915, la classe 1917 en janvier 1916, la classe 1918 en avril 1917 et la classe 1919 en avril 1918. La durée de l’instruction au dépôt de l’unité va aussi évoluée au cours du conflit. Les soldats de la classe 14 vont être formés en 3 mois en mesure de rejoindre leur unité entre 0 et 3 mois après ces classes initiales (décembre 14 à février 15). Ceux de la classe 15 sont susceptibles de rester à la caserne Gaulois de décembre 1914 à mars 1915 pour l’instruction et jusqu’à juin 1915 dans l’attente de l’envoi en renfort. Ceux de la classe 16 passeront 7 mois au quartier (avril – octobre 1915) avant de rejoindre de façon échelonnée le 9e bataillon dans la zone des Armées (St DIZIER pour le 115e RI) pour poursuivre leur instruction pendant 4 à 5 mois (novembre 1915 – janvier 1916). Ceux de la classe 17 sont au dépôt de janvier à fin juillet 1916 puis au 9e bataillon de aout à décembre 1916. Ceux de la classe 18 sont à Mamers de avril à octobre 1917 puis au 9e bataillon de novembre 1917 à mai 1918. Enfin ceux de la classe 1919 servent au dépôt de avril à octobre 1918.

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carte écrite le 27 octobre 1914 par Auguste Quinchare à Mamers.

« …ma compagnie est de piquet…tu verras ma tête et celle de mon cheval … »

L’auteur est donc sur la carte. Les 4 jeunes portent les attributs du 115 sur le képis. Chose intéressante, il parle de son cheval. S’agit il d’un éclaireur, un conducteur ou d’une ordonnance?

Nous sommes au début de la guerre, ainsi le 115 a du recevoir un groupe d’éclaireurs montés (douze hommes gradés compris) qui sont réservistes de la cavalerie. Cependant il est fort probable que ceux ci soient au front avec le régiment. Une ordonnance? possible car il est probable que les conducteurs soient déjà parti avec le train régimentaire en première ligne.

Extrait du règlement de service intérieur de 1913: le service des écuries est placé sous la surveillance du capitaine de semaine. Cet officier a, à sa disposition, pour assurer ce service, le sergent chargé des équipages et des écuries, les conducteurs et dans la mesure utile, les ordonnances des officiers montés qui ont leur chevaux à la caserne.

 


 

CPA voyagée. « 1915 élèves caporaux, 26e Cie, 115e d’infanterie »

1 sergent, 1 caporal et 19 élèves posent probablement à l’occasion d’un exercice. Ils portent tous des gants et les arbres en arrière plan sont dépourvus de feuilles, nous sommes donc en hiver (janvier- février 1915?). La 26e compagnie est une compagnie du dépôt de Mamers.

 

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CPA non voyagée.

Ces jeunes soldats du 115 sont habillés de différentes tenues dont des effets de circonstance comme le pantalon-culotte mdl 1914 pour la troupe en velours avec son passepoil jaune (décembre 1914). Les képi sont du mdl 1914 dont l’un est encore identifié « 115 ». Certains portent des bandes molletières, d’autres des lacets pour tenir le bas de leur pantalon, on note l’absence de jambière. L’aspect disparate et le type des tenues laissent penser que nous sommes au dépôt de Mamers en début 1915.


 

CPA écrite le 20 avril 1915 par L. SEBIRE, 115e RI, 28e Cie à Mamers.

La photo ne semble pas être prise à la caserne mais plutôt dans la cour d’une ferme ou d’un café. Toutes les tenues portent les attributs du 115. Ces soldats semblent avoir l’age de réservistes du 315e.  Leur tenue uniforme (outre le sens de fermeture de la veste) laisse penser que cette photo a été prise avant guerre au cours d’une période de rappel. Cependant l’homme avec les bandes molletières porte des galons de caporal réduit. Nous sommes bien après octobre 1914 et probablement en mars ou avril 1915 au dépôt de Mamers.

 

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CPA écrite à Mamers le 27 avril 1915 par marcel TRAYAUD, 25e Cie, 115 RI à ses parents (PARIS 15e).

Il fait partie des 19 recrues. Un sergent, portant une vareuse et galon d’avant guerre et un caporal avec des galons réduits sont au centre. La photo a été prise sur le terrain de manœuvre de ST JEAN.

Un Marcel, Victor TRAYAUD de la classe 1916 fut incorporé au 115e RI le 12/04/1915. Il restera au dépôt jusqu’au 01/12/1915. Il quitte le 115e RI pour le 41e RI en avril 1916 (à l’issue de son instruction complémentaire au 9e bataillon?).

 


 

CPA écrite à Mamers le 3 aout 1915.

nous avons ici 44 membres du 115ème RI dont certains membres (des sergents) arborent une croix de guerre. Les tenues et grades sont ceux de la mobilisation excepté le sous lieutenant sur la gauche.

Il est habituel sur les photos de voir l’encadrement assis, voire vautré et la troupe debout, mais rarement les officiers. On distingue au moins 3 caporaux et 4 sergents ce qui laisse penser qu’il s’agit d’un peloton.

La croix de guerre a été crée par la loi du 8 avril 1915. Ce texte de loi fut complété par le décret du 23 avril 1915 et l’instruction du 13 mai 1915. Ainsi cette photo a été prise entre avril et aout 1915.

 

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CPA écrite le 26/08/1915 à MAMERS par Rémy.

« En attendant j’en suis à mon 103e jour de service -un rien- C’est un peu comme la tôle qui est distribuée à ton dépôt … je t’envoie la photo du bureau, ce ne sont rien que des « as »  qui le compose… » .

14 membres du bureau de recrutement de MAMERS dans des tenues du dépôt et de cadres. 2 militaires portent les attributs du 115e RI et les autres les pattes de col des état-majors et du recrutement. Il est probable que la photo est été prise dans le jardin intérieur du centre de mobilisation. On distingue la similitude des contours des fenêtres avec la photo de la façade donnant sur la rue (cf. encart sur le 27e RIT).

 


 

(CPA de la collection de Yann)

CPA écrite le 08/09/1915 à MAMERS par F. BODINEAU.

Un soldat du 115 est probablement en train de chanter devant la compagnie sur le terrain de manœuvre de MAMERS. On remarque des soldats du 27e RIT parmi ces recrues du dépôt du 115e RI.

Dans les archives de la SARTHE, on retrouve 2 François BODINEAU, fils de François et d’ Alexandrine. Il semble que l’auteur de la carte soit François, Alfred qui fut appelé à 38 ans au 27e RIT où il y servit du 27/10/1914 au 20/08/1916, avant de rejoindre le 99e RI, puis le 113e RI, le 114e RIT en janvier 1918 et enfin le 31e RA avant d’être détaché en qualité de père de 5 enfants.

 

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« Souvenir de la Classe 1917. Les poilus du 115ème d’Infanterie 1916. »

15 hommes posent sur cette CPA datée de 1916. Appelé à compter du 07 janvier 1916, la classe 1917 est passée sous les drapeaux avec un an et demi d’avance. Ainsi ces jeunes ont entre 18 et 19 ans.

On remarque aisément le sergent au centre et le caporal debout à droite.  Les képis et les tenues sont de différents styles et ceux des deux gradés sont estampillés du 115.

 


 

CPA écrite à Mamers le 13 février 1916 par un dénommé Henri.

« …je vous envoie ma bobine avec celles de mes élèves … ». Je présume que Henri est au centre.

16 élèves posent avec leurs couverts pendant une corvée de « patates ».

 

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CPA non voyagé estimée juillet 1916.

On y retrouve 19 soldats dont 4 se distinguent par leur tenue et l’absence d’équipement complet.

Il semble que nous ayons à faire à une demi section à l’instruction au dépôt de Mamers après avril 1916. Les 2 sous-officiers sont du 115ème RI (n° au col et képi) tout comme les soldats dont certains ont le n° sur le képi (certains mdl 1914 et d’autres en feutre moulé dont le retrait des n° a été exigé en décembre 1914). Les soldats sont en bourgeron (tenue d’instruction), avec des équipements  mdl 1888 , un ceinturon mdl 1903-14 et l’épée baïonnette mdl 1886.

Le sous-officier de droite est un sergent (galon en bas de la manche gauche mdl octobre 1914), qui a été blessé une fois (un chevron sur l’épaule droite) et cumule 1 an et demi sur le front au vu de ses 2 chevrons sur l’épaule gauche (signes distinctifs crées en avril 1916).

L’ambiance semble détendue, on peut remarquer certains sourires et les mains sur les épaules, tout comme la cigarette à la main du soldat debout à droite.

 


 

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CPA écrite par ANNE Marcel à MAMERS, 115eRI, 27eCIE, 2e section, 7e escouade.

Marcel précise qu’il pose sur le terrain de manœuvre de St JEAN pendant un moment de repos en compagnie de 8 camarades.

Un ANNE Marcel né le 29/08/1895 à FLERS (1.58m, blond) fut incorporé au 115e RI le 07/08/1916 (ajourné en 1915). Il passa au 9e bataillon du 115e RI le 13/01/1917, revient au dépôt de MAMERS le 18/08/1917 avant de rejoindre le 84e RI dans l’Armée d’Orient qu’il rejoint le 13/09/1917. Il reviendra en France le 30/03/1919 en étant incorporé au 104e RI puis fut libéré le 21/09/1919.

Au regard de la végétation, il est probable que cette photo soit prise entre aout et septembre 1916.


 

CPA écrite par Maurice à M et Mme JOUBERT, Indre et Loir.

« Souvenir du 115e d’Infanterie – MAMERS le 16/03/1917 ».

16 recrues posent avec leur caporal. Ce dernier, au centre, est titulaire de la croix de guerre avec 1 palme et une seconde citation.

 

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CPA issue de la collection de Yann  LF, avec son aimable autorisation.

CPA non voyagée.

15 jeunes fantassins (majorité sans moustache) du 115 posent ici avec tout le barda. Les pattes de collet sur fond jonquille répondent aux règlement de décembre 1914.

Ceinturons mdl 1903, képis mdl 1884/14 (gris bleuté) sans housse, cartouchières 1905/14, capote bleu clair, horizon, à boutonnage droit, 1 ou 2 poches de poitrine et rouleaux d’épaule assortis, pantalons foncés (probable garance), lebel. Les jambières sont quant à elles non identifiables.

Un modèle de gourde similaire (au dessus au centre) est présenté dans le « HS n°24 Gazette des Uniformes » p39: « Parmi les fabrications d’urgence les plus étonnantes, on trouve ce modèle proposé par un industriel spécialiste des boites de conserves. »

 

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CPA non voyagée, non datée.

36 jeunes soldats et 5 briscards posent  sur un terrain de manœuvre. Les 5 poilus portent les attributs du 115RI. On distingue les chevrons de blessures et de présence au front. Le caporal est détenteur de 6 chevrons soit 3 années et 6 mois de présence aux armées. Cette photo a donc été prise après aout 1917. Il est intéressant de voir encore des képis 1884/1914 gris bleuté et 1914 avec n° régimentaire (aboli le 9 décembre 1914).

 


 

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CPA voyagée non datée, estimée février 1917.

Robert écrit à ses parents Mesnil Prunier à BONNEVAL (28) « vous voyez qu’elle tête que j’ai ». Il pose en tenue de campagne complète avec son fusil Lebel devant la porte du magasin d’habillement, probablement au dépôt de MAMERS à la fin 1916.

Après quelques recherches aux archives départementales (recensement 1911, registre matricule de CHARTRES et fiche matricule), on retrouve Robert MESNIL, né le 29/03/1896 à BONNEVAL, classe 1916 modifiée 1917 (2 enfants à charge).

Incorporé à compter du 08/08/1916 au 115e RI à MAMERS, Robert part pour le front le 15/02/1917. Il reçut la distinction de soldat de 1ère classe en novembre 1917 et fut cité à l’ordre du régiment le 16/03/1918 pour sa bravoure. Passé au 91e RI le 03/05/1919, il est démobilisé le 19/09/1919 et se retira à BONNEVAL.

 


 

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lot de 2 CPAs non voyagées mais datée avril 1917.

« Gabriel » est inscrit au dos de la CPA à gauche et « le 26 avril 1917 – Mamers Souvenirs » sur la face de la CPA de droite.

Nous retrouvons sur les deux cartes le  soldat de gauche sur la CPA à droite. S’agit il de Gabriel?

Le soldat de droite porte les attributs du 115 et un chevron sur la manche gauche indiquant une année de présence au front.

Sur la CPA à gauche, un caporal pose avec ses 8 « jeunes ».

 

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CPA non voyagée prise le 15 mai 1918.

15 hommes du 115 sont rassemblés. 2 sont des anciens. L’adjudant (chef) ou sous-lieutenant est titulaire de la croix de guerre et a passé 3 ans au front (5 chevrons). Le second, blessé une fois, a passé 2 ans au front. Il est à noter la disparité des coiffes.

 


 

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CPA voyagée non datée.

« Bons souvenirs de votre petit poilu au moment de son départ, Adolphe » (probable BREITENBACH de ELBOEUF sur SEINE).

Les jeunes soldats sont en tenue de campagne matriculée 115 RI, équipés de fusil BERTHIER 1907-15 de série 2 (novembre 1915: levier d’armement droit) et sont encadrés par un caporal, ici blessé 3 fois et totalisant au moins 18 mois au front. Nous sommes probablement au printemps 1918.

Ces soldats ne portent plus de moustache.

 

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CPA écrite à Mamers le 27 juin 1918.

« … je t’envoie la photo de la première marche que nous avons fait en forêt de Perseigne au moment ou nous étions en train de manger… ».

Il s’agit probablement d’une compagnie à l’instruction au dépôt de Mamers. Le caporal avec ses 3 chevrons de présence au front semble être le soldat de la photo du 15 mai 1918.

La forêt de Perseigne (cf. onglet « caserne Gaulois et Sully ») disposait d’un champ de tir militaire et comme toutes les forêts de l’époque était un lieu privilégié pour les manœuvres et instructions.

 



 

La compagnie hors rang au dépôt

CPA écrite à MAMERS le 04/08/1915 par A. AMOUR.

6 soldats en tenue réglementaire ou de territoriaux aux dépôt, prennent la pose. Ils portent tous les attributs du 115e RI sur le col de leur vareuse ou veste.

« Voila la figure des bons enfants, mes camarades infirmiers ».

Sur cette CPA, A. explique à Marie avoir passé une bonne permission à BERU.

Un Albert Henry AMOUR, classe 1914, né le 13/05/1894 à BETHON, commune de ST PATERNE et retiré à BERUS (SARTHE, sud ALENÇON), a servi au 115e RI du 30/11/1914 au 11/07/1916 à la 4e section d’infirmiers militaires (SMI), puis à la 1ere SMI avant de rejoindre les armées le 17/11/1917 et d’être démobilisé le 09/09/1919.

Ce dernier mesurait 1,71 m et avait perdu la vue de l’œil droit. Un zoom montre cette particularité sur le grand et jeune soldat à gauche, qui est probablement Albert AMOUR à 21 ans.

 

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LEBRETON Auguste 115°Infanterie, CHR cordonnier,Mamers le 27 février 1916.

De nombreux anciens sur cette photos. Ils portent les attributs des 115 et 315 RI et du 27 RIT.

Un LEBRETON Auguste né le 15/03/1875 à Sablé, a servi au 115e RI à l’intérieur du 28/12/1915 au 28/04/1917.

 


 

CPA non circulée. « Les AS du 16ème, MAMERS 1917 »

Il semble que ces hommes soient des coordoniers servant au dépôt. Les numéros blancs sur les képis ne sont pas très lisibles comme ceux sur les cols, cependant on distingue ce qui pourrait être un « 111 », un « 27 » et un « 31 ». S’agit il de territoriaux du 27, ou de blessés retirés du front en convalescence venant de tout horizon. Ce 16ème commun à ces AS serait il celui de l’arrondissement de Paris?

 

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CPA écrite le 27 février 1916, Auguste LEBRETON, CHR 115 RI.

Une nouvelle carte d’Auguste LEBRETON, posant ici avec deux camarades du 115 RI et 27 RIT.

« Épisode de la guerre contre l’Allemagne, spécialiste démonteur de godillots ». … à l’atelier en plein travail avec deux grands camarades dont l’une pèse 120 kilos … ».

 

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Le service de santé sur Mamers

Plusieurs CPA montrent des soldats du 115 et d’autres unités en convalescence sur MAMERS et ses environs.

Pendant le conflit, il a été mis en œuvre sur les arrières des hôpitaux militaires temporaires comprenant des infirmeries de gares,  des hôpitaux complémentaires, des hôpitaux auxiliaires, des hôpitaux et hospices mixtes, des hôpitaux bénévoles, naturellement des hôpitaux civils, et enfin des dépôts de convalescents et des centres de réforme, chacun avec ses caractéristiques.

Quelques définitions:

 

– hôpitaux mixtes: ce sont des hôpitaux civils qui disposent de salles dédiées aux blessés militaires soumis aux règlement en vigueur dans les Hôpitaux militaires.

– hôpitaux complémentaires: Aux unités sanitaires de l’armée s’ajoutent les hôpitaux complémentaires, installés dans des locaux variés : écoles, églises, châteaux…Ils dépendent directement du Service de Santé Militaire, qui les a réquisitionnés. Souvent situés en pleine campagne, ils doivent répondre à l’afflux des blessés en provenance du front. Ils sont complémentaire de l’hôpital militaire (ou de ses annexes) du temps de paix ; il sont placés sous administration militaire.

– hôpitaux auxiliaires: structures mises sur pied par des sociétés civiles d’assistance. Elles sont le plus souvent organisées par la Croix Rouge et ses associations partenaires : SSBM (Société de Secours aux Blessés Militaires), ADF (Association des Dames Françaises), UFF (Union des Femmes Françaises).

Sur la garnison de MAMERS, on retrouve différentes unités sanitaires. L’excellent site, ci après,

https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=40490, traite des hôpitaux du 4e corps d’armée. On note les éléments suivants concernant MAMERS et ses environs.

Hôpital Mixte Mamers – 2 rue du Hupry – 140 lits – Fonctionne pendant toute la durée de la guerre.

Hôpital Auxiliaire n° 5 Mamers – Institution Saint-Paul, 24 rue Ledru-Rollin – 100 lits – SSBM – Fonctionne du 2 août 1914 au 16 décembre 1918.

Hôpital Complémentaire n° 7 Mamers – École primaire supérieure de garçons, rue de la Poste – 110 lits – Fonctionne du 2 août 1914 au 23 septembre 1916 .
Annexes:

– Ecole supérieure de filles, rue Georges Le Chevalier – 86 lits – Fonctionne du 2 août 1914 au 31 décembre 1916;
– Ecole maternelle laïque, rue Georges Le Chevalier – 27 lits – Fonctionne du 1er septembre 1914 au 31 décembre 1916 ;
– Ecole maternelle libre La Providence, rue Georges Le Chevalier – 22 lits – Fonctionne du 1er mars 1915 au 3 décembre 1919;
– Pension libre Sainte-Marie, rue du Mans – 60 lits – Fonctionne du 2 août 1914 au 3 décembre 1919;
– Couvent des Soeurs Passionnistes, rue Nationale – 50 lits – Fonctionne du 30 août 1914 au 3 décembre 1919;
– Caserne Gaulois – 700 lits – Fonctionne du ? au 16 décembre 1918;
– Origny-le-Roux – Ecole libre – 20 lits – Fonctionne du 1er septembre 1914 au ? ;
– Marolles-les-Braults – Ecole primaire libre – 40 lits – Fonctionne du 1er septembre 1914 au 22 août 1916 ;
– Marolles-les-Braults – Patronage libre – 20 lits – Fonctionne du 1er septembre 1914 au 22 août 1916;
– Saint-Cosme-de-Vair – Locaux non identifiés – 40 lits – Fonctionne du 30 août 1914 au ? (avant le 10 janvier 1915);
– Saint-Rémy-des-Monts – Locaux non identifiés formellement (école communale?) – 20 lits – fonctionne du 30 août 1914 au ? (avant le 10 janvier 1915 );

 


 

CPA non datée écrite par une Louise (estimée second semestre 1915).

 

Louise précise repartir pour NOGENT (le Rotrou) et qu’Alfred (probable mari) a été vu par un médecin principal qui veut le faire nommer aide-major. Il est probable qu’Alfred soit sur cette CPA.

 

16 officiers et 2 sous-officiers du service de santé posent sur cette carte. L’un des sous-officiers porte les attributs du 115e RI et l’un des médecins est présent sur une autre CPA du 115e RI.

Le second sous-officier est sergent d’infirmerie.

 

 

 

Parmi les officiers présents, on distingue deux classes d’âges, avec des lieutenants et aide major de 1ère classe relativement âgés et des sous-lieutenants (aide-major de 2e classe : MAM2) jeunes. De même, on distingue sur les uniformes les insignes de médecins et ceux du corps d’administration du service de santé. De plus certains sont porteurs pour l’un de l’insigne de chevalier de la Légion d’Honneur et pour les autres de ceux d’officiers d’académie et d’université (ex palmes académiques (décret du 07/04/1866) qui étaient remises entre autre aux principaux, recteurs, enseignants de collège, lycée et professeurs des universités, dont médecine).

 

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Le règlement du 09/08/1897 et l’instruction du 28/12/1898 précisent que les médecins civils, en activité ou à la retraite, sont nommés au grade d’aide-major de 2e classe par un examen spécial dans la réserve active ou la territoriale et que le grade maximum pouvant être atteint est celui de médecin major de 2e classe. Les médecins de réserve sont affectés aux corps de troupe (actif ou réserve) et aux ambulances. Les médecins territoriaux (avec aptitude chirurgicale) sont quant à eux affectés à la formation sanitaire des mobilisés, dans les hôpitaux militaires et hospices mixtes. Enfin le personnel du corps administratif et de l’intendance est affecté dans les hôpitaux mixtes.

Il est probable que cette photo regroupe des réservistes et des territoriaux du service de santé mobilisés dans les régiments de la garnison de MAMERS, au dépôt et dans les hôpitaux auxiliaires.

Ce cliché a-t-il été pris la veille d’un départ au front pour les plus jeunes ou s’agit-il de stagiaires et des enseignants d’un stage de remise à niveau avant départ?

A la mobilisation, les régiments sont armés de la manière suivante : 1 médecin major (1 ou 2 cl), 3 médecins aide-major (1 ou 2 cl), 3 médecins auxiliaires, 12 infirmiers et 52 brancardiers répartis au sein des bataillons, le médecin chef (médecin major) restant à l’état-major.

Ainsi les médecins major de 1ère classe ANGUE, aide-major ( R) BUTEL, aide-major TAMALET, aide-major ( R) ALTENBACH armeront le 115e RI et les médecins major de 2e classe DUCOS, aide-major de 2e classe ( R) REVERDY, aide-major de 2e classe ( R) BERMAN armeront le 315e RI au départ du 04 aout 1914. Les médecins dont les visages me sont connus, ne sont pas sur ce cliché.

Revenons à Alfred, le probable mari de Louise. Il est possible qu’il soit médecin auxiliaire. Ces derniers portent une tenue de sous-officier du corps avec le grade d’adjudant. Le sous-officier, en haut à gauche, semble répondre à ces éléments (soutache d’adjudant sur le képi non visible!).

La fonction de médecin auxiliaire (MA) dans le cadre de la mobilisation est décrite dans le décret du 06/04/1888. Elle concerne les étudiants en médecine possédant 12 inscriptions valables pour le doctorat (soit 6 années d’étude). Le décret du 27/11/1915 définit les conditions fixées à 4 inscriptions validées (2 années) et la présence aux armées depuis au moins 1 an pour être nommé médecin auxiliaire. Une décision ministérielle du 09/07/1915 précise que le grade de MAM2 (à titre temporaire) peut être conféré sur proposition hiérarchique, aux MA ayant servis 6 mois aux armées, disposant de 12 inscriptions de doctorat, blessés ou cités à l’ordre de la DI, du CA ou de l’armée, et évalué techniquement aptes par le service de santé. C’est peut-être le cas d’Alfred.

Ainsi au vu des tenues et des éléments ci-dessus, cette CPA a peut-être été écrite au second semestre de 1915.

 


 

CPA écrite le 24 mai 1915 par François GUIDT (orthographe non sure), infirmier de la 4e section d’infirmier militaire du Mans affecté aux hôpitaux de MAMERS. Il explique à un camarade qu’il a été habillé en tenue de campagne, puis dirigé sur LE MANS pour partir au front comme brancardier. Mais il a été renvoyé en détachement comme infirmier sur MAMERS. François est sur cette photo probablement prise dans l’un des hôpitaux de MAMERS. Au regard de la statue, est ce la cour arrière de l’école Sainte Marie ? On y voit des blessés d’unités différentes et de tout ages.

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CPA écrite le 12 juin 1915 à MAMERS. 13 soldats et un médecin posent ici. Les unités diffèrent, sont présents des hommes du 115RI, du 315RI, du 29e BCP, un marin, un chasseur alpin, ….

Pas de précision sur l’endroit.


 

CPA écrite le 15/09/1915 à MAMERS, hôpital STE MARIE.

1 soldat du 115 pose avec des soldats de différentes unités et des infirmiers dont M DUTRIAUX du 11e territorial (debout, 2e en partant de la droite). Un DUTRIAUX Aimé Marie Félix du 11e RIT, né en 1876, fut blessé au pied gauche (amputation partielle)  à NIEUPORT le 10/05/1915 et placé en retraite par la commission de réforme du MANS le 25/11/1915. Cette CPA permet de capter quelques données sur l’infrastructure de l’institution STE MARIE que était rue du MANS ( 12 rue d’Estournelles de Constant aujourd’hui)

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CPA voyagée, écrite le 02 juillet 1916 à Mamers. « Notre popote »

Carte écrite probablement par l’un des hommes de cette carte. Il y est précisé: « … quelques départs pour le front ont réduit l’effectif de l’hôpital comblé par des charmantes personnes du sexe faible, … ».

3 femmes, 3 membres du service de santé dont un caporal et un médecin posent à la popote d’un des hôpitaux de MAMERS. On remarque au mur une carte du réseau des chemins de fer.

 

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CPA écrite le 18 décembre 1916 de l’hôpital complémentaire n°7.

« … j’ai changé de place et suis à Sainte Marie et biens mieux soigné et nourri par les sœurs et les bons vieux pères curés …Il neige et il fait très froid … »

La CPA a été prise devant l’école supérieure des filles, rue George LE CHEVALIER (aujourd’hui au 28 rue George LE CHEVALIER, foyer des Glycines) à MAMERS et non devant la pension libre « Sainte Marie ». On lit sur le panneau « hôpital temporaire n°7, portion central ». Un lieutenant, détenant 1 chevron de présence au front, et un soldat posent devant l’entrée.

 


 

CPA écrite le jeudi 27 juin 1918 par Sylvain ALBERT à son père.

« … je t’envoie la photographie de l’hôpital où je suis en traitement (le + indique ma chambre) ».

La fiche matricule de Sylvain ALBERT indique une incorporation et des classes au 115e RI du 20 avril  jusqu’au 29 aout 1918. Il sera ensuite affecté à la 7e, puis 8e section d’infirmiers militaires jusqu’au 23 mars 2021 en étant « aux armées » du 30/08/1918 au 29/10/1919 et « aux armées d’Orient » du 19/06 au 27/09/1920. Il est noté que Sylvain fait un passage à l’hôpital militaire de MAMERS du 07/06 au 01/07/1918 pour les oreillons.

La CPA porte le tampon « hôpital mixte de MAMERS ». Il s’agit de l’hôpital civil de la rue du Fort en service jusqu’au années 80.

 

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CPA non voyagée.

De nombreux soldats blessés et membres du service de santé posent ici. On dénombre 5 personnels soignants dont 1 ayant les attributs du 115e RI, 1 sergent et 4 soldats du 115e RI, 1 sous-lieutenant et 2 soldats du 315e RI, 4 soldats des 25e et 29e BCP (dont les dépôts étaient à MAMERS et NOGENT). Cette photo a été probablement prise sous le préau de l’hôpital mixte de MAMERS qui donnait sur la rue du Fort.

 

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L’instruction au dépôt ou au centre de formation du 4ème Corps d’armée au Mans

Formation  ou entrainement au service de la mitrailleuse mdl 1907.

 

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CPA non voyagée.

4 soldats portant les attributs du 115 d’infanterie (cols et képis) avec capote à bouton non métallique posent devant la mitrailleuse de Saint-Étienne modèle 1907. Cette mitrailleuse est produite à partir de 1909. Le modèle sur la photo est une 1907T reconnaissable au guidon et à l’alidade de tir. Sa mise en service date de 1910 pour les uns, 1914 ou 1916 pour d’autres. Nos soldats, dont l’un est équipé d’un sabre baïonnette  « chassepot » (dédié en principe aux brancardiers à cette période) sont probablement des anciens du dépôt à l’instruction au MANS.


CPA écrite le 15/03/1915 à Le Mans.

« …je t’envoie cette carte en souvenir de mon séjour au Mans, … ».

Un groupe de mitrailleur et son encadrement posent avec 2 « St-Etienne 1907T « . Les soldats sont du 5e RI (régiment de Falaise, 12e brigade / 6e division / 3e CA). L’encadrement est du 5e RI (adjudant), du 205e RI (sergent) et du 315e RI (sergent avec la médaille militaire au centre). Il est étonnant de trouver des hommes du 3e CA en formation au sein du centre de formation aux mitrailleuses du 4e CA.

 

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CPA écrite le 7 juillet 1915 à LE MANS par L LECONTE.

« je vous fais part d’une photographie de mon groupe de mitrailleurs dont nous rentrons à MAMERS vendredi matin. Je crois bien que nous n’y serons pas bien longtemps avant de partir revoir les boches…… J’ai passé trois bonnes semaines à notre stage de mitrailleurs au MANS … »

Un soldat du 29e BCP, un du 315e RI et  5 soldats avec les attributs du 115e RI posent avec le caporal au centre  (probable rédacteur de la CPA). Ce fond, visible sur d’autres CPA, est donc associé au centre de formation du 4e CA au MANS.


 

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CPA non datée. (probable début 1916)

Le sergent avec la croix au centre serait André GUIBERT. Tous les soldats portent les attributs du 115e RI. Ils sont en stage au centre de formation du 4e CA au MANS. Capotes mdl 1877 et mdl 1914, un ruban d’une croix de guerre, 2 chevrons sur le bras gauche du pourvoyeur de droite,2 chevrons inversés sur le bras gauche d’un autre soldat, 1 chevron sur plusieurs de garçons, des galons de caporaux reproduits à la craie sur la poitrine, bandes molletières et cuissardes, … de nombreux détails intéressants dont certains sont des énigmes (chevrons inversés sur la manche gauche). Dans l’almanach Hachette de 1917, une mention est faite sur les chevrons de blessure. Il est précisé qu’un brassard avec un V en couleur est l’insigne du blessé en traitement (https://genealomaniac.fr/identifier/insignes-attributs-et-grades-1914-1918/). Ce V aurait t’il été posé sur la mauvaise manche?

 

 

 

 

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« 21 mars 1916 » 

… on doit s’habiller demain pour partir sur le front d’ici peu, ce n’est pas bien charmant mais rien ne sert de se désoler. … Francois JANTON.

Sur cette CPA, posent un capitaine et 12 soldats des 115 et 315 RI. Une particularité de cette photo,  forcement antérieur à la date du courrier, est la présence d’un chevron sur les épaules gauches de plusieurs soldats alors que le décret concernant ces chevrons de présence au front sera édité un mois plus tard. S’agissait il de précurseurs, était ce une « coutume » déjà en place, survivance des armées impériales? ou alors s’agit il d’une distinction identifiant ceux-ci comme des instructeurs?

 


 

CPA non voyagée.

 

2 soldats du 115RI (au centre), 1 soldat du 102 et un soldat du 104 RI posent devant leur mitrailleuse. Ils semblent relativement jeunes. La zone des écuries semble une zone propice à l’instruction à en croire plusieurs CPA. Il semble que cette photo est été prise au centre de formation du 4ème C.A. de le Mans.

 

A noter sur la boite de munitions « 12 bandes 300 cartouches ».

 

 

La présence des 102e et 104e RI n’est pas surprenante. Le 4ème Corps d’Armée dont l’état-major était stationné à Le Mans était formé des 7ème et 8ème divisions d’infanterie.qui étaient composés des unités d’infanterie suivantes:

 

4CA:

 

315 RI Mamers (5ème et 6ème bataillon)

 

317 RI Le Mans (5ème et 6ème bataillon)

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7DI/13ème brigade:

 

– 101 RI St -Cloud (1er et 3ème bataillon) et Dreux (2ème bataillon)

 

– 102 RI Paris (1er et 3ème bataillon) et Chartres (2ème bataillon)

 

7DI/14ème  brigade:

 

– 103RI Paris (1er et 2ème bataillon) et Alençon (3ème bataillon)

 

– 104RI Paris (2ème et 3ème bataillon) et Argentan (1er bataillon)

 

 

 

8DI/15ème brigade:

 

– 124 RI Laval (1, 2 et 3ème bataillon)

 

– 130 RI Mayenne (1, 2 et 3ème bataillon)

 

8DI/16ème brigade:

 

– 115 RI Mamers (2 et 3ème bataillon) et Nogent le Rotrou (1er bataillon)

 

– 117 RI Le Mans (1, 2 e 3ème bataillon)

 


 

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CPA non voyagée.

les 4 hommes semblent plus âgés. Ils sont du 315 et du 115 RI. La veste bleu horizon est uniforme. On remarque les galons de caporal et le ruban de la croix de guerre de l’homme debout et la croix de guerre du tireur de la mitrailleuse. Un ruban avec une étoile est posé sur la poitrine de l’homme de droite (croix de guerre délavée ou médaille des blessés?). Nous avons affaire à des soldats aguerris ayant déjà prouver leur valeur.

 


 

CPA non voyagée.

14 soldats du 115 posent ici avec 2 mitrailleuses (ST ETIENNE mdl 1907T et HOTCHKISS mdl 1914). La composition de l’encadrement laisse penser qu’il s’agit demi-section. On retrouve un sergent, 2 caporaux (de par et autre du sergent) et 11 soldats.

Certains soldats arborent 3 chevrons sur leur tenue, nous sommes donc après l’été 1916.

 

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Les soldats du 115e RI aux armées

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CPA non voyagée.

14 soldats posent avec leur caporal, chef d’escouade. On peut lire sur le tableau « les poilus de la 31e 6e 115 ». Il s’agit de soldats du 115 RI, 2e bataillon, 6e compagnie, 4e section, 31e escouade.

 


 

CPA écrite le 31/01/1915 par G PASQUE, 1ère section, 10e CIE, 115e RI secteur postal 69 à SARRY (commune de CHALON EN CHAMPAGNE)

40 soldats posent avec 2 sergents et 1 sous-lieutenant.  A cette période, le 115 cantonne en zone de repos à SARRY depuis 1 mois après les combats de MARICOURT.

 

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CPA non voyagée.

Adèle FAURE, 24 juillet 1915, 115e RI.

Cette photo a été prise dans le secteur des tranchées des MARQUISES.

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CPA écrite en 1915.

On y voit 3 soldats du 115RI présentant un obusier Aasen de 86mm.

 


 

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carte lettre écrite le 11/08/1915.

« En campagne le 11-08-1915, Cher monsieur, depuis les tranchées à 50 m des boches, ….Marcel GINDRE ». Cette carte nous indique que marcel GINDRE était caporal à la 4e compagnie du 115eRI et que celui-ci était en secteur 69 (oblitération et encart en bas à gauche). Le secteur postal n°69 a remplacé le bureau de payeur n°190. Il desservait la 8e division d’infanterie.

Le site https://franchise.cpfm1418.eu/ traite des franchises militaires pendant le conflit.

 


 

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Photo non datée.

13 fantassins de ligne, dont certains avec les attributs du 115 de ligne posent au premier plan. Nous sommes certainement en zone arrière, au cantonnement comme le laisse penser le fourneau et le popotier. 

On peut observer les bérets d’infanterie (coiffure de repos mis en service le 31/07/1915, retiré en septembre 1915 mais porté jusqu’au début 1916), les bonnets de police type (1891-1915) et les képis (type 1914). Le port des bérets est assez surprenant, tantôt à gauche, en arrière ou à droite. Il est à noter un béret bleu foncé (couleur vue à plusieurs reprises sur des photos d’unités d’infanterie de ligne).

Le caporal à gauche (gros plan) est tambour ou clairon et porte une réduction de décoration (probable croix de guerre avec étoile et barrette à boule) sur sa capote du 3e type.

Il est probable que cette photo est été prise à l’automne 1915.

 


 

CPA non voyagée.

1 sergent et 12 soldats du 115e RI, 4 du 315e RI, 1 du 27e RIT et un officier du 164e RI posent ici. Les tenues sont disparates, les équipements aussi. Les fusils sont essentiellement des LEBEL mais on reconnait un BERTHIER 07-15 (2e type) dans les mains du caporal mitrailleur du 27e RIT. La majorité de ses soldats sont des caporaux. On reconnait des croix de guerre et des chevrons de présence au front et de blessures (3 chevrons pour l’un d’entre eux!).

La présence de chevrons (circulaire du 21/04/1916), du Berthier, des képis avec les attributs régimentaires, des différents modèles de vareuse me laisse penser que nous sommes à l’été 1916.

Le nombre de caporaux semble signifier qu’il s’agit d’un peloton d’élève sous-officiers (PESO). La présence de soldats du 115, 315 et 27 RIT oriente le choix du site vers le dépôt de MAMERS ou le 9e bataillon de ST Dizier. La présence de l’officier avec les attributs du 164e RI peut s’expliquer par une affectation récente ou un renfort.

 

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(collection de Yann LF)

Photo prise pendant le 1er semestre 1916.

4 fantassins avec les attributs du 115e RI posent ici dans un terrain crayeux, secteur de MASSIGES?. On distingue un fer à cheval sur la manche de l’un d’entre eux, probablement un maréchal-ferrant.

 


 

carte photo non voyagée, non datée.

7 fantassins du 115e RI posent ici.

Le soldat de gauche est un caporal titulaire d’une croix de guerre (décret du 08/04/1915) et de la médaille des blessés (adoptée en décembre 1916). Il porte de plus 2 à 3 chevrons de présence au front sur la manche gauche. Les capotes sont du type 14 et 1915 (distribuée 2eme semestre 1916) et les pattes de col sont de collet bleu (à partir d’avril 1915) ou losange (à partir de janvier 1917). 2 casques « Adrian » (distribué à compter de juin 1915) sont visibles et les baïonnettes Lebel sont sans quillon (mdl 1915).

Ainsi, il est probable que cette photographie ait été prise à partir de février 1917.

 

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CPA non voyagée, non datée.

11 soldats du 115e RI posent avec leur caporal chef d’escouade devant deux fusils mitrailleurs CHAUCHAT. Les tireurs semblent tenir leur arme et les pourvoyeurs les chargeurs de 20 cartouches de 8mm LEBEL. Cette arme est arrivée dans les régiments à partir de mars 1916. 3 des soldats sont détenteurs de la croix de guerre et le caporal arbore 3 chevrons d’ancienneté (2 ans aux Armées).


 

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CPA non voyagée, non datée.

1 caporal, 1 caporal clairon et 3 soldats du 115e RI prennent la pose. Nous sommes après janvier 1917 comme l’indique les 4 chevrons du caporal tambour ou clairon au centre.

 


 

Champagne Aout 1917 – Souvenir de Condé sur Marne.

Il s’agit de la musique du 115 RI dont le chef de musique est Léon MANIERE. Les plus vieux briscards alignent 4 chevrons soit 2 ans et demi de présence aux armées (zone de combat). Certains d’entre eux arborent le ruban de la croix de guerre. C’est certainement en qualité de brancardiers (fonction tenue par les musiciens au front) qu’elles ont été acquises.

Un site décrit la carrière du chef de musique.

https://leon-maniere.fr/?page_id=1033

 

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CPA non voyagée.

10 soldats du 115 posent autour de leur cadre (sous lieutenant ou adjudant portant les attributs du 315). Ce dernier est porteur de trois rubans de décoration dont certainement la croix de guerre. On remarque les boitiers de masques à gaz M2, distribués début 1916 et les cartouchières 1905/14. Les pattes de col sont celles adoptées en avril 1915 jusqu’à janvier 1917 et les tenues semblent neuves. Les feuilles au sol peuvent indiquer que nous sommes en automne. Il est possible que cette photo soit celle d’un groupe de renfort au dépôt avant leur projection à l’automne 1916 ou 17.

Une CPA identique écrite par René Graffi (à priori sur cette carte) est datée de décembre 1917.

 


 

CPA non voyagée. « Souvenir de mon départ pour l’arrière le 09/12/1917, Marcel GRANDJEAN ».

On reconnait sur cette photo certains soldats de la CPA du dessus. La mention « départ pour l’arrière » peut laisser penser à un départ en permission et dès lors la présence de cette section sur l’avant dans un groupement d’instruction (9e bataillon).

Un GRANDJEAN Marcel Georges est affecté au 115e RI le 16/04/1917. Il sera versé au 156e RI le 28/03/1918.

 

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CPA voyagée écrite le 08 mai 1918 par BOINARD à M et Mme LEJARD à MAMERS.

Un lieutenant du 115e RI, ancien sous-officier (légion d’honneur, médaille militaire, croix de guerre avec palme et médaille coloniale), pose avec des caporaux et soldats du régiment. Ceux sont des briscards avec 4 (2 ans et demi) et 5 (3 ans de présence au front) brisques d’ancienneté. Le soldat assis à gauche avec la croix de guerre a 2 chevrons sur l’épaule droite impliquant 2 blessures de guerre. Le régiment est à cette époque dans le secteur du MONT PERTHOIS en Champagne.


 

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CPA non datée. « Souvenir de la cuisine du 115e RI ».

11 poilus, un enfant et un chien posent ici dans ce qui semble être une cuisine. Les différents ustensiles sont de sortie, le moulin à café aussi.

On peut remarquer les 7 chevrons d’ancienneté sur le caporal en gros plan à droite. Celui-ci a donc 4 années de présence aux armées. Nous sommes donc entre aout 1918 et juillet 1919.

 

 

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officiers du 115ème à Landouzy la ville en juillet 1919.

On y reconnait le chef de musique Léon Manière (cette photo est d’ailleurs aussi sur le site cité au dessus)

 

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Les prisonniers de guerre

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Celle-ci donne des nouvelles du caporal FOUQUET Martial, 115e RI capturé à MASSIGES le 06 juin 1916. Ecrite en juillet 1916, elle est rédigée par l’agence de prisonniers de guerre « les nouvelles du soldat ».

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Cette carte donne des nouvelles du soldat MARTINIER Adolphe, 2e Cie (6e cie), 2e bataillon du 115RI, prisonnier au camp de HEUBERG. Elle est datée du 17 février 1917.

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CPA voyagée envoyée par Victor LAHEYNE, du 115 RI prisonnier au camp n°2 du MUNSTER à LAHEYNE René, LIMOGES.

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CPA envoyée le 30 mars 1918.

La carte est envoyée par le sergent major HURAULT, du 115e RI, prisonnier de guerre, baraque 40, camp de SOLTAU, HANNOVER à son épouse demeurée à BELLEME, Orne.

Le sergent major est en photo ci-dessous. Ce sont des CPA envoyées à son épouse de SOLTAU en 1917.

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Le site de la Croix-Rouge traitant des prisonniers de guerre 14-18 présente un document décrivant le camp de Soltau (extrait à gauche) (http://grandeguerre.icrc.org/fr/Camps/Soltau-Hanov… ) et les fiches de prisonnier du sergent major HURVAULT http://grandeguerre.icrc.org/fr/File/Search#/6/2/1…

On apprend ainsi que le sergent major HURAULT a été présumé disparu aux combats de VIRTON (BELGIQUE) où il a été blessé le 22 aout 1914 (genou droit, fracture). Il a été récupéré par l’ambulance des sœurs de la doctrine chrétienne à VIRTON avant d’être fait prisonnier par les allemands. Sa famille aura connaissance de son état de prisonnier le 15 décembre 1914. Il sera transféré sur SOLTAU jusqu’au 11 juillet 1918, puis sur MONTREUX et VILLENEUVE pour être libéré et rapatrié le 28/11/1918.

 

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